Mot du président
Le 05 août 2014 dans une étable sombre et puante d’un chalet d’alpage, je découvrais des brebis laitières en grande souffrance à cause de mammites aiguës.
Ce fut une brèche dans mon cœur et je me suis juré de créer un refuge pour animaux de ferme, entre autres pour les petits ruminants, souvent délaissés malgré leur importance au niveau mondiale pour l’humanité !
Je pensais que cela ne devrait pas être trop compliqué. Mais il a fallut six mois pour réaliser l’Association avec un comité non extrémiste et enjoué.
Puis j’ai du, à nos dépens, constater que notre activité était perçue comme hobby, car bénévole et non rentable. Donc, gentiment, on m’a fait comprendre que les terres agricoles étaient réservées uniquement aux paysans-exploitants des animaux rentables !!! C’est ainsi, fâcheux mais on ne peut que faire avec.
Alors je me suis dit qu’il me fallait trouver un paysan-exploitant qui nous loue une partie de son terrain et s’occupe de nos protégés. Pas évident. Mais enfin j’ai trouvé un endroit magique au Mont Pèlerin chez un agriculteur ouvert à notre démarche.
Entre temps, et grâce à l’accueil d’agriculteurs ou de privés sensibles à notre cause, nous avons pu placer quelques animaux (ânes, brebis, cheval, etc..) sur leur terrain. J’ai néanmoins continué, avec assiduité, mes recherches du lieu parfait pour les pensionnaires de l’Association.
Et depuis une amie m’a certifié vouloir donner sa fortune pour l’achat d’une ferme équestre. On est sur un bien à nouveau magique, mais le projet est en gestation, alors à suivre…
Pourquoi une ferme équestre ? Car j’ai constaté qu’il manquait de places et d’associations pour aussi récupérer les équidés, classe d’animaux domestiques ayant un statut entre animaux de rente et de compagnie. En plus, les terrains agricoles de ces rares fermes équestres sont plus facilement accessibles pour nos animaux non rentables. Seul bémol et pas des moindre : le prix d’achat de ces fermes ! Elles sont convoitées par des clients issus de la classe aisée.
Le refuge avec la bergerie en Gort au Mont-Pèlerin est toujours en négociations administratives. A suivre…
On apprend l’art de cultiver la vertu maîtresse qu’est la patience, mais aussi la foi et la confiance.
Merci de votre soutien.